Arbres guérisseurs…

Avec ses racines souterraines et ses branches qui s’élancent vers le ciel, l’arbre est considéré comme le symbole universel de la connexion entre le céleste et le terrestre. Les arbres ont toujours joué un rôle important, indispensable même, dans la vie des êtres humains. Nous inspirons ce qu’ils expirent, et inversement. Cet échange d’oxygène et de dioxyde de carbone forme notre lien avec les végétaux. Avec toutes leurs ramifications, les poumons reflètent la structure d’un arbre – ce n’est pas pour rien que les forêts vierges sont surnommées les poumons de la Terre. Cependant, ils ne fournissent pas seulement de l’oxygène, ils nous offrent aussi un endroit où nous réfugier, des noix et des fruits à manger, des couleurs et des senteurs qui nous apaisent. Nous utilisons leur bois pour construire des maisons et allumer du feu auprès duquel nous réchauffer.
De nombreuses essences possèdent également des vertus thérapeutiques et sont transformées en infusions ou en médicaments homéopathiques. L’écorce de saule contient par exemple de l’acide salicylique, principe actif de l’aspirine, et le ginkgo aide à lutter contre les problèmes de mémoire. En Europe, des collectes d’aiguilles d’if sont organisées (Taxus baccata), car celles-ci contiennent l’un des principaux composants de la chimiothérapie contre certains cancers. Avec tout ce que les arbres ont à offrir, ils sont de plus en plus appréciés (et plantés) pour leur valeur matérielle, tandis que l’ancienne vision animiste du monde – selon laquelle un arbre est une créature animée ayant une valeur symbolique et des propriétés mystiques – passe de plus en plus au second plan.

Les arbres s’entraident
Peut-être serait-il bon de mieux comprendre les arbres. Dans le livre Les huit enseignements majeurs de la nature pour bien vivre dans le monde, le naturaliste Gary Ferguson écrit qu’en grandissant, les arbres tiennent toujours compte de leurs voisins – les branches ne se gênent jamais mutuellement. Ils ne sont pas en concurrence les uns avec les autres, mais ils s’entraident. Chaque arbre “respecte” en quelque sorte la croissance de ses congénères. Nous pourrions en tirer une leçon. Au lieu de s’opposer au changement, les arbres plient pour le contourner ou l’épouser. Et où qu’ils se trouvent dans le monde, les arbres ne vivent jamais uniquement pour eux-mêmes. Ils ont besoin les uns des autres. Lorsqu’un arbre est seul, il meurt beaucoup plus tôt que lorsqu’il est en groupe – lequel lui prodigue ombre et nourriture.
Les arbres forment une sorte de société les uns avec les autres, connectés par le “wood wide web”, allusion au world wide web, notre toile Internet. Grâce à leurs racines et à un réseau souterrain de filaments fongiques (mycélium), les arbres et les plantes peuvent communiquer entre eux sur une distance de cinq cents kilomètres. Ils échangent des nutriments, partagent des informations et s’entraident même en se prévenant d’un danger, par exemple une invasion imminente de pucerons. Certains arbres acidifient volontairement leurs fruits pour chasser les insectes nuisibles. Mais lorsqu’un arbre est malade aussi, il semble émettre des signaux souterrains, et les autres arbres lui envoient alors des substances qui lui confèrent une résistance supplémentaire. Autre point positif : une “maman” arbre peut reconnaître ses jeunes pousses et leur envoyer davantage de carbone pour les aider à croître. Les arbres sont altruistes, ils savent que tout dans la nature forme une unité.

L’intérêt des bains de forêt
Ces connexions sont aussi essentielles au bien-être des arbres qu’à celui des humains. L’ingénieur forestier allemand Peter Wollheben écrit dans La Vie secrète des arbres que les substances sécrétées par les arbres lorsqu’ils communiquent entre eux influencent notre circulation sanguine et notre subconscient. Les personnes qui fréquentent régulièrement les bois ont généralement une tension artérielle plus basse, une plus grande capacité pulmonaire et des vaisseaux sanguins plus élastiques. Une balade en forêt améliore également la capacité de concentration. Ce n’est pas un hasard si la popularité du shinrin yoku – le nom de cette pratique au Japon – explose. Plus vous passez de temps en forêt ou dans un parc, mieux c’est : « L’effet d’une balade de deux heures dans les bois peut durer jusqu’à une semaine. […] Nous croyons que notre tension baisse lorsque nous entrons dans la forêt, mais c’est tout le contraire : elle augmente lorsque nous allons au bureau. La “tension forestière”, si je puis dire, est notre tension naturelle, et pas l’inverse », affirme Peter Wohlleben. Cela expliquerait pourquoi les citadins sont plus stressés que les habitants des zones boisées : les interruptions sont plus longues dans le réseau souterrain des arbres, et nous nous sentons dès lors moins soutenues, ou en tout cas moins capables de nous accorder avec l’énergie de la Terre.

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“ Quand on guérit l’âme, le corps suit. ” Rencontre avec Agnès Stevenin, énergithérapeute

Resterons-nous toujours des mystères pour nous ? Sur ce point, la science, la psychanalyse et la spiritualité s’accordent à dire que l’être humain n’accède, au fond, qu’à une infi me partie de ce qu’il est. Qu’il s’agisse de capacités cognitives dissimulées dans le cerveau, de contenus psychiques relégués dans l’inconscient ou de mémoires d’autres vies situées dans un hors-temps, Agnès Stevenin réunit quotidiennement ces différentes visions d’une même réalité, pour permettre à chacun de retrouver la clé de son être. Si l’ouverture vers sa vocation d’énergithérapeute s’est faite relativement tard, lorsqu’elle avait déjà traversé plusieurs chemins d’existence, Agnès s’y consacre depuis plus d’un quart de siècle, canalisant avec humilité et respect, dans son cabinet parisien, les énergies d’amour offertes par cette dimension invisible qui abrite l’âme de l’humanité. Grâce à la lumière que ses mains véhiculent, l’espace d’une séance, Agnès accompagne chaque patient, des domaines du mental à la région du cœur, pour les soutenir dans un processus de soins pouvant grandement contribuer à la guérison qu’ils espèrent. À l’occasion de la sortie de son livre Dans le silence de l’amour (2021), publié chez Mama Éditions, qui poursuit, après De la douleur à la douceur (2014) et Splendeur des âmes blessées (2018), l’exploration d’un univers thérapeutique infiniment bienveillant qui impulse en chacun le désir sincère de se libérer des blessures de son histoire, nous avons eu le plaisir d’interroger Agnès Stevenin sur son parcours original et sur sa relation aux guides de lumière, mais également sur les raisons de la survenue de nos maladies, le sens de notre vie et surtout sur l’importance de l’amour.

Happinez : Comment avez-vous découvert vos capacités de soin ?
Agnès Stevenin : Elles se sont révélées à la suite d’un travail en sophrologie que j’avais entamé pour résoudre un conflit familial. Au bout d’une certaine période, la réconciliation s’était installée et quand la thérapeute m’a dit « Très bien, nous pouvons mettre un terme à nos séances », j’ai ressenti une angoisse extrême qui m’a stupéfiée et dont je lui ai fait part. Les vacances d’été approchant, elle m’a donné rendez-vous au mois de septembre pour entamer plus spécifiquement un travail sur moi. J’ai assez rapidement compris la raison profonde de mon angoisse puisque au mois d’octobre, entre deux séances, est remonté à ma mémoire le souvenir d’une agression sexuelle dans la toute petite enfance. Cela a été épouvantable à vivre et tous ceux qui sont passés par là peuvent en témoigner. La particularité de mon histoire, c’est qu’au terme d’un mois entier passé dans un état de choc se traduisant par une terreur absolue suivie d’une espèce d’anesthésie, d’un état cotonneux du mental où je n’arrivais plus à réfléchir ni à ne rien faire, je me suis rendu compte que j’étais désormais capable de voir les corps d’énergie des personnes qui venaient à ma pensée. C’était en 1997. Comme tout est bien orchestré, j’avais été guidée et préparée auparavant pour pouvoir me mettre rapidement en action. En effet, depuis une petite dizaine d’années, je m’intéressais aux domaines de l’énergie et de la spiritualité, des univers que, bien plus tôt, j’avais totalement rejetés. Mais la nouveauté était que cela m’arrivait à moi. Tout d’un coup, une connaissance intérieure se révélait et je savais pertinemment que ces corps d’énergie m’étaient montrés pour que je les soigne. Cela peut paraître étrange, mais ce n’était pas le fruit de mon imagination. Il est dit qu’une personne appartenant à la famille des guérisseurs l’est de toute éternité, c’est-à-dire
à travers tout un fil de vies passées. J’aurais donc dû, comme beaucoup de guérisseurs, être capable, toute petite déjà, de soigner les autres par imposition des mains. Mais cette capacité avait été entièrement étouffée par le traumatisme majeur que j’avais vécu à cette époque. C’est très soudainement qu’elle est revenue, une quarantaine d’années plus tard. Elle n’exprimait pas une connaissance pratique comme celle que je possède aujourd’hui, à force d’exercices, plutôt le savoir inné de l’être soigneur à l’intérieur de moi. Et d’ailleurs, mes premiers soins, que je proposais à distance, ne sachant alors pas comment faire autrement, étaient déjà tout aussi efficaces que mes soins actuels. Quand le soin s’est imposé à moi, je n’ai ressenti aucune peur, contrairement à de nombreuses personnes, tétanisées par le réveil de leurs facultés qui ravive des mémoires antérieures difficiles de rejet qu’elles ont pu expérimenter dans d’autres temps, en raison de leur don. Ayant sans doute déjà nettoyé le disque dur du passé, j’ai tout de suite eu un immense plaisir à soigner, je me suis dit « C’est ce pour quoi je suis faite ! » alors qu’un mois plus tôt cela n’aurait même pas été envisageable pour moi de devenir thérapeute. Donc voilà, c’est un parcours un peu particulier, mais tous les parcours de guérisseurs le sont.

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Retrouvez l’intégralité de l’interview avec Agnès Stevenin dans Happinez 65, en vente dès le mercredi 19 avril chez votre marchand de journaux ou sur la boutique Happinez !

Propos recueillis par Nathalie Cohen, Aubry François et Agathe Lebelle
Photographie Gwladys Louiset Photography

 

Le burn-out… Comment le prévenir ?

Certaines n’arrivent plus à faire un pas de plus, d’autres n’arrivent plus à lire une seule lettre. Les personnes souffrant de burn-out se sentent épuisées, vidées, physiquement et mentalement. En général, elles présentent depuis plusieurs mois les symptômes d’un burn-out, mais elles arrivent encore à “faire avec”. Jusqu’à ce qu’elles s’écroulent.
En cas de surmenage, il est possible de récupérer en faisant une pause ou en s’offrant quelques jours de vacances, mais le burn-out désigne un stade d’épuisement bien plus avancé. C’est le superlatif de surmené. Par ailleurs, un burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, n’est pas toujours lié au travail. Il touche également les aidants informels, les bénévoles, les parents d’enfants aux besoins particuliers, etc. Cependant, un peu de stress n’est pas une mauvaise chose en soi. Au contraire, cela peut même nous encourager à être plus performantes, à nous surpasser, mais c’est lorsqu’il dure qu’il devient délétère. Surtout si vous n’arrivez jamais à prendre une pause. Il n’est toutefois pas facile de savoir que ce stress devient excessif. Des douleurs physiques récurrentes peuvent nous mettre la puce à l’oreille : migraines, douleurs intestinales ou à l’épaule. Un sentiment d’instabilité, des larmes qui coulent pour un oui ou pour un non. De la difficulté à se concentrer, oublier certaines choses, ne suivre que la moitié d’une conversation, ne plus rien assimiler.

Effet d’accumulation
Un burn-out est le résultat d’un stress qui dure. Il peut être causé par des facteurs externes – le supérieur hiérarchique, l’environnement de travail, des tâches ardues, des missions de free-lance, les enfants… – mais aussi internes, tels que l’insécurité, le perfectionnisme ou un trop grand sens des responsabilités. Vous pouvez également ressentir du stress lorsque des situations actuelles vous rappellent des événements traumatisants du passé. Pensez par exemple au fait de reprendre le volant après avoir eu un accident. Cela réveille, consciemment ou non, le traumatisme de l’accident.
L’insomnie peut également résulter de troubles liés au stress, mais elle peut aussi en être la cause. Si vous dormez mal, vous récupérerez moins bien, et vous serez plus facilement déséquilibrée au cours de la journée. Vous vous exposez ainsi davantage au risque de burn-out.
Ce dernier est généralement causé par une combinaison de facteurs, l’effet dit d’accumulation. Au début, vous arriviez encore à peu près à tout gérer, mais soudain vous vous êtes retrouvée contrainte à télétravailler et à devoir faire l’école à la maison. Ou à gérer un divorce tout en continuant à vous occuper de votre mère malade qui habite à une heure de chez vous. D’ailleurs, ces rebondissements de la vie ne conduiront pas forcément tout le monde jusqu’au burn-out. Tout dépend également de votre propre forme et de la façon dont vous réagissez aux situations. De votre nature plutôt affirmée ou introvertie. De votre impression d’avoir ou non une influence sur la situation. En règle générale, plus les gens pensent avoir leur mot à dire, moins ils ressentent de stress.
Il règne encore une grande confusion autour du burn-out. De nombreux symptômes (manque de sommeil, fatigue, irritabilité) ressemblent à ceux de la dépression ou du trouble anxieux. Il arrive que l’on confonde un stress excessif ou un certain degré de surmenage avec un burn-out. Les gens font souvent eux-mêmes le diagnostic. Ce n’est pas forcément un problème en soi, mais cela peut faire obstacle à un traitement approprié. Le conseil : en cas de troubles continus liés au stress, et a fortiori si cela vous a coûté votre travail, consultez votre médecin. Celui-ci pourra vous aider à trouver la bonne approche pour en sortir. Nous avons réuni dans ce dossier un certain nombre de pistes.

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Retrouvez l’intégralité du dossier Le Burn-out : comment le prévenir ? dans Happinez 65, disponible à partir du 19 avril chez votre marchand de journaux.

Photo MangoStar_Studio

Rencontre avec Philippe Lellouche…

Trouver son chemin
Certains ont de la chance, ils savent d’emblée à quoi ils sont destinés. Les enfants ont cet élan spontané d’aller vers ce qui les anime, même s’ils finissent par en être détournés. Au fond, les adultes sont toujours des enfants, des enfants avec des problèmes d’argent. J’ai toujours dit aux miens : « Peu importe le métier, tout ce qui compte, c’est d’y aller en chantant. Si ton boulot te passionne, jamais tu ne travailleras. » Je sais bien que l’éducation et le milieu dans lequel on grandit ne nous facilitent pas toujours le choix, mais quand on se met à prononcer l’épouvantable « Ça va comme un lundi » et qu’on passe ses journées à attendre le week-end, les vacances, la retraite, il est peut-être temps de songer à tout envoyer balader. Par introspection, il est possible de trouver son chemin. Ça nous donne l’opportunité, à n’importe quelle étape du parcours, de renaître. J’aime bien la formule “le premier jour du reste de ta vie”. C’est de se dire « Maintenant, je vais faire ça parce que j’en ai vraiment envie ». Je pense que l’on est sur Terre pour s’accomplir. Le paradis n’est pas ailleurs. On n’a supposément qu’une vie, alors vivons-la avec passion, entouré des gens qu’on aime. C’est là, pour moi, la quête essentielle.

Résilience
Je pense à ce proverbe de vieux, « Faire contre mauvaise fortune bon cœur », mais aussi à cette magnifique phrase de Shakespeare : « Ce qui ne peut être évité, il faut l’embrasser. » Dans la vie, il arrive autant de coups de chance que d’événements inévitables, c’est comme ça, et j’ai même envie de dire, tant mieux. Si tout était calculé, qu’est-ce qu’on s’ennuierait ! La résilience nous fait comprendre que chaque épreuve fait partie de soi. Dès l’enfance, on vit déjà plein de minidrames. Et on espère toujours, en tant que parents, voir nos enfants y échapper. La première fois que j’ai conduit ma fille à l’école, j’ai eu un pincement au cœur : « Mon Dieu, là, je ne peux pas la protéger de tous les p’tits cons qui lui diront des trucs méchants. » Mais en y réfléchissant, ça l’aide aussi à se construire. La résilience est une qualité qui permet également de dépasser la rancune et la jalousie, deux cancers. Souvent, on me demande : « Mais tu ne lui en veux pas ? » « Eh non, j’ai vraiment autre chose à faire ! C’est une dépense d’énergie qui rend malheureux. » Et même la colère, dont on parle aujourd’hui comme d’une vertu, nous fait perdre nos moyens et se révèle néfaste pour la santé. Je sais qu’on a tous des raisons, parfois, d’en vouloir à quelqu’un, mais mieux vaut se consacrer à des projets positifs.

Retrouvez l’intégralité des Paroles Inspirées de Philippe Lellouche dans Happinez 63 – Ombre et lumière.

Propos recueillis par Aubry François Photographie Jean-Marie Marion

Acteur au cinéma comme à la télévision, réalisateur, scénariste, Philippe Lellouche est aussi l’auteur de pièces de théâtre à succès, comme Le Jeu de la vérité, Boire, fumer et conduire vite ou encore Les Grandes Ambitions, et animateur d’émissions (Top Gear France). Après son roman J’en ai marre d’être juif, j’ai envie d’arrêter (Le Cherche Midi, 2007), il a publié en octobre 2021, chez Robert Laffont, l’essai enflammé N’oublie pas d’être heureux qui invite chacun à prendre la responsabilité de sa vie.

Recettes de bien-être au parfum d’herbes…

Esprit clair
Les odeurs agissent au plus profond de notre inconscient pour y réveiller les souvenirs enfouis. Le bois de santal et le copal créent une atmosphère idéale pour la méditation. Créez-vous un beau petit coin où vous installer tranquillement. Chaque fois que vous ferez brûler un peu de ce mélange, vous serez immédiatement dans le bon état d’esprit.

Mélange méditatif
* Verveine (réchauffant)
* Laurier (réconfortant)
* Sauge sclarée (stimulant)
* Bois de santal (paix intérieure et satisfaction)
* Résine copal (protectrice et purifiante)

Mélangez les ingrédients. Prenez une poignée d’herbes, le bois et une demi-poignée de grains de résine ; plus les grains de résine sont petits, mieux vous pourrez les mélanger. Mettez une partie du mélange sur des pierres de lave chauffées dans un petit récipient en métal. Vous pouvez également poser le bol sur le radiateur.

Pochette en soie
Pour votre mélange d’herbes, vous pouvez coudre une jolie poche en soie.

Sommeil paisible
Ces odeurs qui réchauffent et détendent vous vident la tête et peuvent vous aider à vous endormir plus vite et plus agréablement. La recherche a même montré que les odeurs agréables peuvent également influencer les rêves positivement.

Mélange de rêve
* Pétales de rose (relaxant)
* Coriandre (apaisant, sensuel)
* Bâtons de cannelle (donne chaleur et protection)
* Cardamome (calme les nerfs, aide à gérer les tensions)
* Résine Styrax calamitus (chasse les pensées négatives)
Utilisez une même quantité de chaque ingrédient. Chaque sachet contiendra un morceau de bâton de cannelle et quelques grains de résine.

Sachets transparents
Les petits sachets sont faits de toile à fromage teinte en foncé, joliment transparente et qui laisse donc voir les plantes aromatiques. Très jolis sur une soucoupe en cuivre. Il s’agit de coudre en même temps les sachets dans un seul morceau de toile à fromage. Versez les plantes lorsqu’il reste encore un bord ouvert, puis cousez ce dernier côté et découpez les sachets seulement tout à la fin. Posez un sachet sur une pierre de lave chauffée pour rendre l’odeur plus intense.

[…] Retrouvez les autres recettes dans Happi•home

 

Bien chez soi…

Chez soi… Voilà un concept bien mystérieux. Vous pouvez habiter dans une splendide villa de vingt pièces entourée d’un grand parc et vous y sentir seul, perdu et malheureux. Ou vivre à deux dans un studio au fond d’une cour et éprouver chaque jour un frisson de plaisir en pensant :
« Quel douillet petit nid ! » J’ai pu observer de près les deux situations. Et lorsque nous-mêmes avons déménagé d’une grande maison vers une plus petite, et que nous avons dû nous défaire d’un tiers de nos meubles, j’ai poussé un soupir de soulagement. J’avais à nouveau une cuisine
qui me correspondait : petite et simple. Je cuisine aussi de plus en plus simplement d’ailleurs. Tout cela prouve que le sentiment de bien-être ne réside pas dans la brique, dans le nombre de mètres carrés ou les poutres en bois rustiques, ni même dans le quartier.
Bien sûr, c’est magnifique d’habiter une maison de rêve dans un bel endroit. Mais en réalité, vous pouvez vous façonner votre chez-vous partout, pour autant qu’il vous corresponde. Et s’il ne vous correspond pas ? Comment faire pour vous acclimater à l’endroit où vous êtes maintenant, même s’il n’est pas parfait, même si ce n’est pas la maison au toit de chaume au milieu des champs sortie d’un magazine de décoration, et que ce n’est peut-être même pas l’endroit où vous vouliez habiter ? Comment faire pour que cet endroit devienne votre chez-vous ?

Un endroit sûr
Chez vous : c’est là où vous pouvez fermer la porte derrière vous, balancer vos chaussures et vous jeter tout allongé sur le sofa. Là où vous pouvez, quand vous le souhaitez, rester au lit toute la journée, la couette remontée sur la tête, pour reprendre des forces. Chez vous, c’est là où vous n’avez pas besoin d’être mieux, plus fort, plus beau, ou plus intelligent. Le sentiment de ne pas être chez soi revient en fait à avoir l’impression de devoir faire tout cela. Voire de ne pas avoir le droit d’être là.
Je me souviens encore d’une époque solitaire de ma vie où je traversais la ville le soir à vélo et sentais un pincement au cœur à chaque fenêtre éclairée que je dépassais. La chaude lumière qui se projetait à l’extérieur symbolisait pour moi le foyer que je n’avais pas. Dans mon imagination, je voyais partout des gens assis ensemble agréablement, en famille ou entre amis, sirotant un verre, se lançant dans de chouettes conversations. Tout le monde était chez soi ; et moi, je traversais toute seule à vélo les rues sombres et désertes.
Depuis, j’ai compris que beaucoup de gens ont ce sentiment de ne pas avoir de véritable chez-eux. « Je cherche un endroit sûr, me confiait un jour une cliente de coaching. Mais je ne le trouverai que lorsque je serai fidèle à moi-même. Or je n’arrive pas à être fidèle à moi-même, parce qu’il me manque un endroit sûr. » C’était un terrible cercle vicieux, dont il fallait la sortir. « Un endroit sûr, dis-je, est un endroit où vous pouvez être qui vous êtes, où vous pouvez vous détendre et ressentir ce que vous ressentez. » S’autorisait-elle à ressentir ses émotions ? Ou réprimait-elle peut-être de la colère, de la tristesse ou de la peur ?
Dans la conversation qui a suivi, ma cliente semblait avoir un jugement très négatif d’elle-même, un critique intérieur très virulent.
Elle l’avait hérité il y a bien longtemps de sa mère, mais cette voix était depuis devenue la sienne. Chaque sentiment qu’elle éprouvait était battu en brèche, sans pitié : « Pleurnicharde, arrête de jouer la comédie », « Que veux-tu, quand on est une mollassonne comme toi… », etc. Avec pour conséquence qu’elle réprimait fortement la plupart de ses émotions. Mais lorsqu’on ne peut pas ressentir les sentiments qui nous habitent, on ne peut se sentir chez soi nulle part. Car vous êtes étranger à vous-même, vous n’êtes même pas chez vous dans votre propre corps.

Se connaître soi-même
Le sentiment d’être chez soi commence donc dans son propre corps, dans le monde intérieur des sentiments. Vous pouvez vous sentir chez vous partout où vous pouvez être vous-même. Des personnes hospitalières sont des personnes qui acceptent leurs hôtes tels qu’ils sont, sans les juger ni les critiquer. Dans une maison où l’on n’est pas jugé, on se sent immédiatement chez soi et à son aise. Chez soi, c’est où l’on peut être vrai. C’est pourquoi des objets familiers qui vous correspondent vraiment vous donnent un sentiment de chaleur et de sécurité : cette robuste table en bois parle de votre amour pour les repas pris en commun, ces longs rideaux reflètent votre besoin de protection, cet espace lumineux dans le salon correspond à celui que vous ressentez dans votre âme, et ce joyeux capharnaüm révèle votre créativité. Nous voulons tous avoir ce chez-nous, qui implique de nous connaître intérieurement, de savoir qui nous sommes et ce que nous sommes venus faire sur Terre.

[…]

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Texte L. Thooft Photo Jasmina007/iStock

 

Les onze points de Lune : Apprendre à les connaître peut vous faciliter la vie

Vous venez de vous lever et vous vous sentez divinement bien : vous rayonnez, vous êtes prête à affronter le monde et avez hâte de sortir. Mais, à mesure que la journée avance, votre humeur semble se dégrader : vous n’avez plus d’énergie et vous n’aspirez désormais qu’à vous affaler sur votre divan avec un bon bouquin. Comment votre humeur peut-elle changer si subitement, sans raison apparente ? Comme si cela venait du ciel… À cette question, Yogi Bhajan (1929-2004), à qui l’on doit la popularisation en Occident du Kundalini Yoga, basé sur une sagesse himalayenne ancestrale, répondait que cela était dû aux “points de Lune”. Selon la philosophie du yoga, la Lune exerce une très forte influence sur les êtres vivants, et plus particuliè-rement sur les femmes.
Dans un extrait de l’une de ses conférences, Yogi Bhajan expliquait le fonctionnement de l’énergie lunaire et les différents points, ou centres, de Lune.
On en compte onze, onze endroits du corps de la femme qui captent littéralement l’énergie de la Lune et y réagissent. Physiquement d’abord, mais également à d’autres niveaux, car, selon la philosophie yogique, nous posséderions, outre notre corps physique, un corps psychique, un corps énergétique et un corps spirituel. Les centres lunaires se trouvent sur les zones les plus sensibles et les plus érogènes du corps de la femme, comme le cou, le vagin, le clitoris, le bas du dos et l’intérieur des cuisses. L’énergie de la Lune parcourt ces points dans un ordre bien précis. Cette fluctuation suit les phases de la Lune selon un cycle de 28 jours. Tous les deux jours et demi, l’énergie lunaire change de point.
La tradition yogique veut que les émotions et les humeurs soient liées à une partie très concrète de votre corps. Votre humeur dépend donc de l’endroit où se trouve l’énergie de la Lune. Lorsque l’énergie lunaire occupe, par exemple, le clitoris ou le vagin, une femme sera de nature plus sociable, extravertie et charmante. Le point autour du nombril (et celui à la même hauteur dans le bas du dos) peut donner lieu à une impression de fragilité, tandis que celui du lobe des oreilles vous rend plus critique.

Les onzes points de Lune

Ligne des cheveux
Les jours où ce point est activé sont les meilleurs du mois. Vous êtes à votre apogée : en équilibre, pleine de confiance en vous et sûre de vos choix. Vous affrontez le monde emplie d’assurance, vous comprenez vite les choses et ne vous laissez pas entraîner par vos émotions. Ce sont les jours où vous êtes le plus proche de votre noyau, de ce qui vous rend unique. Vous y puisez de la force et tout va comme sur des roulettes. C’est le moment idéal pour prendre des décisions, pour vous produire en public et vous surpasser. Cela ne demande pas d’efforts particuliers, c’est juste une question de calendrier.

Lobe des oreilles
Lorsque l’énergie lunaire atteint ce point, vous êtes davantage portée sur la rationalité et sur les valeurs qui vous sont chères. Qu’estimez-vous important, comment y parvenir ? Vous êtes critique et analytique, prête à engager des discussions sur des sujets qui comptent vraiment. C’est le bon moment pour engager des débats ou soulever des questions majeures au travail ou à la maison – et pour réellement passer à l’acte.

Lèvres
À ce moment, il convient de prêter une attention toute particulière à ce que vous exprimez. Que dites-vous, comment se déroule votre communication ? Pendant ces quelques jours, vous avez la langue bien pendue. C’est une bonne chose, car vos paroles inspirent et votre entourage vous écoute. Mais cette prolixité n’est pas sans danger : vous pouvez très vite tomber dans le sarcasme, c’est comme si tout devenait plus clair et plus puissant. Soyez donc prudente et pesez soigneusement vos mots. En cas de doute, taisez-vous. Un point positif toutefois : ce sont également les meilleurs jours pour distribuer des baisers.

Vagin
Lorsque la Lune est active dans le point du vagin, vous êtes sociable et extravertie, mais vous cherchez plus de profondeur dans vos relations. Vous souhaitez engager des discussions intimes avec vos proches, tisser de vrais contacts, pénétrer avec vos amis au cœur des choses et dans l’essence de la vie. Ce n’est pas toujours possible, et surtout pas avec tout le monde. Peut-être avez-vous alors justement besoin de rester seule. C’est un bon moment pour méditer.

Clitoris
Vous êtes charmante, sociable et extravertie. Enfilez de nouvelles tenues, faites-vous de nouveaux amis… Lorsque l’énergie lunaire atteint ce point, ce n’est pas le moment de faire votre déclaration de revenus ou de faire le point sur votre relation. N’essayez pas de résoudre des problèmes ! Mais utilisez l’énergie lunaire : tissez de nouveaux contacts, soignez vos relations et élargissez votre réseau.

Sourcils
Les sourcils sont une partie sensible, et lorsque la Lune influence cette zone, vous êtes rêveuse. Vous êtes imaginative, créative et votre imagination n’a plus de limites. Écrire, chanter, faire de la musique, dessiner, tenter de nouvelles choses, jouer avec les enfants, brainstormer, fantasmer… c’est le moment de rêver à l’avenir.

Joues
Lorsque les joues sont sollicitées, vous êtes dans une période délicate. Vous êtes vite submergée par les émotions, vous pouvez devenir capricieuse ou imprévisible et dire des choses que vous ne pensez pas ou que vous auriez voulu formuler autrement – vos joues en rougiront littéralement de honte. C’est le moment de faire preuve d’autodiscipline. Essayez de compter jusqu’à dix avant de vous exprimer et reportez les achats à un autre jour, lorsque vous serez certaine d’en avoir vraiment besoin. Les situations émotionnellement intenses sont de préférence à éviter.

Cou
C’est une période de gaieté insouciante, vous n’avez plus de limites. C’est le bon moment pour vous remuer les méninges, faire des plans et laisser libre cours à votre imagination. Vous risquez par contre d’être moins patiente lors de réunions, et pour les sujets sérieux qui réclament un souci aigu du détail, des frontières claires. Vous avez envie de flirter et de prendre des risques. Vous pouvez vous montrer un tantinet capricieuse, mais vous vous en sortirez.

Seins et mamelons
C’est une période sensible et intime, dans laquelle vous vous ouvrez aux autres, vous êtes chaleureuse et pleine de compassion. Une surprise pour un être cher, un pot de confiture pour la voisine, une main tendue à un étranger : vous faites tout avec amour. Mais attention : ne promettez pas la Lune – qui changera bientôt de point, ne l’oubliez pas ! – et ne faites que ce dont vous êtes réellement capable.

Cuisses
Lorsque la Lune occupe les cuisses, vous débordez d’énergie. Vous devenez très productive, vous vous levez tôt, adoptez une routine soutenue et réalisez de nombreuses choses. Vous souhaitez avancer sur vos listes de choses à faire pour vous acquitter d’un maximum de tâches. Une période tout indiquée pour joindre les deux bouts, mais aussi pour envisager de nouveaux projets.

Nombril/bas du dos
Lorsque ce point de Lune est activé, vous êtes en proie à l’insécurité. Vous vous sentez vulnérable. C’est un bon moment pour faire un pas en arrière et recharger vos batteries, par exemple en méditant, en tenant votre journal, en lisant un bon livre, en dansant ou en allant au cinéma. Suivez votre inspiration.

Source
Jivan Joti Kaur Khalsa, The eleven Moon centers of the woman. Article inspiré de son livre The art of making sex sacred.

Photo Vizerskaya/iStock

La nature à fleur de peau… Maquillage fait maison

Baume à lèvres
Chauffez au bain-marie 1 c. à c. de cire d’abeille (5 g), 2 c. à c. de beurre de karité, 1 c. à c. d’huile d’amande douce et (éventuellement, car onéreuse) 4 gouttes d’huile essentielle de rose.
Mélangez les différents ingrédients colorés jusqu’à obtenir la teinte souhaitée : poudre de framboise, oxyde de zinc (filtre solaire), poudre de betterave rouge, cannelle – au total ½ c. à c., soit 2,5 g.
Divisez le mélange liquide en petites portions et incorporez peu à peu la poudre colorée. Vous pourrez ainsi réaliser plusieurs teintes. Versez les portions de baume à lèvres dans de petites boîtes (à pilules, par exemple).

Rouge à lèvres
Chauffez au bain-marie 1 c. à c. de cire d’abeille, 1 c. à c. de beurre de karité, ½ c. à c. d’huile d’amande douce, 4 gouttes d’huile essentielle de rose et ½ c. à c. d’huile de coco.
Mélangez-y 1 c. à c. de poudre pour la couleur, par exemple de la poudre de betterave rouge. Du cacao assombrira la teinte, mais vous pouvez aussi y ajouter de votre blush ou fard à joues. Remplissez une petite boîte à pilules de ce mélange. Vous pouvez alors utiliser un petit pinceau pour appliquer le rouge à lèvres. Notez que la texture est moins lisse que celle d’un rouge à lèvres standard.

Poudre pour le visage
Pour des teintes blanches : arrow-root, argile blanche, oxyde de zinc (agit également comme filtre solaire, idéal en été) et/ou poudre de riz. Pour des teintes halées : cacao, cannelle, gingembre en poudre. Utilisez un mortier pour réduire les ingrédients en poudre et les mélanger, surtout si vous utilisez de l’oxyde de zinc.
Mélangez les ingrédients selon votre convenance jusqu’à trouver la teinte parfaite pour votre peau. Commencez par exemple par ½ c. à c. de cacao, ajoutez l’arrow-root ou l’argile blanche, observez le résultat, et ainsi de suite. Utilisez un pinceau doux à poils courts pour appliquer la poudre.

Mascara
Faites fondre ½ c. à c. d’huile de coco avec ¼ de c. à c. de cire d’abeille, laissez refroidir et mélangez-y 1 c. à c. d’aloe vera en gel. Pour un mascara noir, ajoutez ¼ de c. à c. (ou 1 capsule) de charbon actif (vendu en pharmacie). N’hésitez pas à appliquer une petite dose de ce charbon à côté de votre œil pour vérifier que vous n’y êtes pas hypersensible.
Pour un mascara marron, ajoutez du cacao, ou un mélange de charbon actif et de cacao. Introduisez ce mélange dans un tube de mascara vide ou, à défaut, dans un petit pot à crème hermétique (également vendu en pharmacie). Utilisez une brosse à mascara pour l’appliquer.

Fard à paupières
Pour réaliser votre propre fard à paupières vert, utilisez des ingrédients comme de la spiruline en poudre, du matcha (poudre de thé vert moulu) et de la poudre de pissenlit (ou dent-de-lion). Mélangez-les en petite quantité (½ c. à c.) et ajoutez au besoin de l’oxyde de zinc pour une teinte plus blanche et du charbon actif pour une teinte plus foncée.

Fond de teint
Placez un bol en porcelaine dans une casserole remplie d’eau chaude (sous le point d’ébullition). Faites fondre 15 ml de beurre de karité (28,3 g), 7,5 g de beurre de cacao et 7 g de cire d’abeille avec 15 ml d’huile d’amande, 7,5 ml d’huile d’onagre et quelques gouttes de vitamine E. Remuez régulièrement. Retirez le bol de l’eau et laissez refroidir un instant.
Tamisez 7 g d’oxyde de zinc, 4 g de cacao et quelques pincées de cannelle. Incorporez ces ingrédients, cuillère par cuillère, au mélange dans le bol. Vérifiez que la couleur ainsi créée correspond à la carnation de votre peau (faites un essai sur la face interne de votre poignet). Versez le fond de teint dans un petit pot hermétique.

Eye-liner
À l’aide d’une spatule plate, mélangez 1 c. à c. d’huile de coco avec 1 grande c. à c. de charbon actif. Conservez l’eye-liner dans un petit pot hermétique.

Blush
Pour la base : oxyde de zinc (ou, encore mieux, de la poudre de riz fine, si vous en trouvez). Pour la couleur : des ingrédients comme la poudre de betterave rouge, la poudre d’hibiscus, le curcuma, des boutons de rose moulus.
Mélangez les différents ingrédients jusqu’à obtenir la couleur souhaitée.

Démaquillant
Mélangez 200 ml d’huile de moringa avec 100 ml d’eau d’hamamélis (extraite de l’écorce de l’hamamélis). Agitez vigoureusement le mélange pour un résultat homogène.
Où les trouver ?
Les ingrédients utilisés pour réaliser ces recettes de maquillage peuvent être achetés en ligne. Certains sont également vendus dans les magasins bio ou les pharmacies.
N. B. : Le maquillage fait maison se périme assez vite. Réalisez à chaque fois de petites quantités pour éviter la prolifération de bactéries.

Photo Katherine Hanlon/Unsplash

 

Rituels des quatre coins de la Terre…

Bain de princesse
Au XVIIe siècle, juste avant leur mariage, on offrait aux princesses de l’île de Java un soin mandi-lulur, lulur signifiant “protéger la peau”. Ce long soin consistait en des bains floraux, des massages et des enveloppements du corps. Durant ce rituel, la future mariée était entourée de femmes qui lui racontaient des histoires et lui transmettaient leur sagesse. Sur l’île de Bali, certains spas offrent encore une version moderne du lulur. La partie la plus importante du rituel, après le massage, consiste en un enveloppement dans un mélange de bois de santal, de poudre de riz, d’huile de jasmin et surtout de curcuma, qui donne une couleur jaune orangé à la peau. Tenter ce soin à la maison peut être trop compliqué (il faut utiliser de vieux draps, car le curcuma déteint très facilement), mais la dernière partie du rituel est facile à mettre en œuvre : il s’agit du bain de fleurs. À Bali, on utilise des fleurs fraîches de frangipanier, mais de simples pétales de rose séchés ou quelques gouttes d’huile de rose suffiront à faire de votre bain un véritable soin de princesse.

Rituel au hammam
Les rituels de beauté sont des moments intimes, que l’on vit seule ou en compagnie de quelques amies chères. Dans les hammams, les femmes se retrouvent pour prendre soin d’elles : s’adoucir la peau avec du savon à l’huile d’olive, s’exfolier, s’appliquer des masques de rhassoul, cette argile douce des montagnes de l’Atlas. Et enfin, lorsqu’elles se sentent propres et fraîches, elles éliminent les poils indésirables du visage. En arabe, on appelle l’épilation au fil khite, et on dit que la reine égyptienne Cléopâtre la pratiquait déjà. Plus rapide et plus élégant qu’à la pince à épiler, ce type d’épilation fonctionne très bien pour le duvet fin des joues et bien sûr pour les sourcils et la lèvre supérieure. La culture du hammam remonte aux thermes romains et grecs de l’Antiquité. Il s’agissait avant tout d’un rite religieux, mais qui s’est vite doublé d’une dimension sociale : au hammam, on discute, on échange des idées, on passe du temps ensemble, tout simplement.

Nouvelle journée
L’ayurvéda est la médecine traditionnelle de l’Inde, basée sur un équilibre entre corps, esprit et âme. Ces trois éléments étant liés, il est indispensable de bien prendre soin de son corps pour être heureux et en bonne santé. Il faut prendre le temps pour effectuer son rituel ayurvédique matinal, car il y a de nombreuses étapes à suivre : se masser doucement les oreilles et les paupières. Se nettoyer le nez. Se doucher. S’enduire d’huile. Le gargarisme à l’huile est peut-être la partie la plus importante de tout le rituel : versez dans votre bouche une cuillère à soupe d’huile d’olive, de sésame ou de coco, puis rincez-vous la bouche avec, pendant trois à cinq minutes. Passez soigneusement l’huile sur vos gencives et entre vos dents, ce qui éliminera les bactéries et le dépôt sur votre langue. Cette habitude protégera vos dents et vos gencives, mais stimulera aussi votre système immunitaire et votre énergie. Voilà une façon parfaite de commencer une nouvelle journée.

Baume pour l’âme
L’huile d’argan au Maroc, l’huile d’olive dans la Grèce antique, l’huile de coco au Sri Lanka… À travers le monde entier, s’enduire d’huile est l’un des rituels de beauté les plus simples et les plus anciens qui soient : verser une goutte d’huile sur la peau, l’étaler, puis voir la façon dont l’épiderme s’en gorge et s’assouplit. Car lorsque la peau est nourrie et souple, elle est plus à même de nous protéger du monde extérieur, au sens propre comme au sens figuré. Mais la peau est aussi notre lien avec ce monde ; grâce à elle, nous ressentons le froid, la chaleur, la douleur, mais aussi le toucher, un toucher essentiel à notre bien-être. S’enduire la peau d’huile transmet un message au corps : il est temps de baisser la garde, d’accueillir le monde et de se laisser accueillir par lui. C’est une ode au corps, une preuve d’existence, un baume pour l’âme.

Riz zen
Au Japon, le riz n’est pas seulement un aliment de base. C’est aussi un symbole de bonheur, de prospérité, de fertilité et de renouveau – dans la cuisine comme dans la salle de bains, car l’eau de riz constitue une parfaite lotion tonique. Comment la préparer ? C’est très simple : verser un peu de riz (bio de préférence) dans un petit bol, rincez à l’eau chaude et égouttez. Ajoutez de l’eau froide, jusqu’à ce que le riz soit couvert d’environ un demi-centimètre d’eau. Laissez reposer un moment, puis remuez à l’aide d’une cuillère en bois, jusqu’à ce que le mélange soit blanchâtre et trouble. Utilisez-le comme une lotion ordinaire : passez un coton imbibé d’eau de riz sur le visage et rincez à l’eau tiède. Vous avez plus de temps ? Imbibez un gant de toilette d’eau de riz, puis couvrez-en votre visage pendant environ dix minutes. Versez le liquide restant dans un flacon propre, que vous pourrez garder quelques jours au réfrigérateur. Le riz basmati parfumé, mais aussi le riz noir ou le riz ordinaire sont parfaitement indiqués pour préparer cette lotion. Qui vous révélera un visage neuf dans le miroir, c’est promis !

Chaleur et réconfort
On le sent lorsque l’on se promène sur la plage après une journée ensoleillée : le sable conserve la chaleur. Voilà le principe du massage traditionnel au sable pratiqué lors des rituels de beauté en Polynésie française. Des pochons de sable sont réchauffés dans une huile parfumée puis utilisés pour tamponner délicatement la peau. La chaleur aide l’huile à pénétrer dans la peau et les muscles à se détendre.
Vous n’avez pas de “tampons de sable” sous la main ? Après avoir pris un bain chaud, enduisez-vous d’une huile végétale de qualité, additionnée de quelques gouttes d’huile aromatique, puis réchauffez une bouillotte ou un coussin de noyaux de cerise et blottissez-vous sous une couverture en compagnie d’une tasse de thé, d’un bon livre, de votre enfant ou du chat, bref, d’une source de chaleur et d’amour ! Le principe le plus important de tout rituel : revenir à l’essentiel.

Doux et frais
Goyave, ananas, papaye, mangue… À Hawaï, on ne se contente pas de les manger : on s’en sert aussi pour confectionner des masques pour le visage. En effet, les acides de fruits et les vitamines qu’on y trouve donnent de l’éclat à la peau. De plus, préparer ce masque est à la portée de tous : réduisez quelques cuillerées à soupe de fruits mûrs en purée (ajoutez éventuellement un peu de yaourt ou de miel pour nourrir une peau sèche en profondeur), étalez sur le visage, laissez poser puis rincez. Les propriétés de chaque fruit sont souvent associées à un type de peau, mais en réalité il vaut mieux en tester plusieurs pour déterminer vos besoins. Sans oublier que l’éclat de la peau ne vient pas juste des fruits, mais aussi du masque lui-même. Car, admettons-le, il est fou d’avoir besoin d’une telle excuse pour enfin consentir à se reposer quinze minutes, et ainsi permettre aux muscles du visage de se détendre !

Photo Sunny NG/Unsplash

Leçon de confiance

Au sein du bouddhisme tibétain, Milarépa occupe une place comparable à celle de Bouddha lui-même. Ce saint tibétain, qui vécut au XIe siècle, incarne plus qu’aucun autre la dévotion spirituelle, la persévérance et la patience, autant de qualités qui lui permirent d’atteindre l’état d’éveil. Il continue, encore aujourd’hui, d’inspirer de très nombreux disciples de l’enseignement du Bouddha. Mais pour les Occidentaux aussi, la vie de Milarépa est une source d’inspiration. Elle illustre à quel point, même dans les situations les plus sombres, l’espoir d’une amélioration subsiste, tant que nous ne restons pas les bras croisés et que nous continuons à croire en l’imminence de jours meilleurs. Car si même un meurtrier, par son labeur acharné et sa sérénité face aux épreuves de la vie, parvient dans une seule vie à atteindre l’éveil, n’est-ce pas la preuve que rien n’est impossible ? Toute existence connaît des jours pluvieux. Milarépa nous apprend qu’il ne s’agit en réalité pas tant de ce qui nous arrive, mais plutôt de la façon dont nous y réagissons. En acceptant les déboires de notre vie d’une façon aussi éveillée que nous le faisons à l’égard de nos modestes réussites, nous pourrons devenir d’authentiques artistes de notre destin.

Magie noire
Milarépa est né en 1052 dans une famille aisée du Tibet occidental, près de la frontière népalaise. Ses parents l’appelèrent Töpaga, “un plaisir pour les oreilles”, en référence à l’exclamation que lâcha son père lorsqu’il apprit que sa femme venait d’accoucher d’un fils. L’avenir de Milarépa semblait tout tracé, mais, très vite, le sort en décida autrement. Quand Milarépa eut l’âge de 7 ans, son père mourut. Une tante et un oncle furent chargés de gérer son héritage en attendant qu’il devienne adulte. Toutefois, aveuglés par la cupidité, ils accaparèrent tous les biens, obligeant Milarépa, sa mère et sa sœur à travailler pour eux contre un salaire de misère. Milarépa racontera plus tard à ses disciples que, durant cette période de sa vie, « avec notre nourriture insipide, nos habits déchirés et nos sentiments misérables, nous ne connûmes pas le moindre moment de bonheur ». Un jour, alors que Milarépa rentrait chez lui en chantonnant, sa mère en eut assez. Elle lui jeta une poignée de cendres à la figure et le frappa avec un bâton. « Comment peux-tu chanter en sachant que personne sur Terre n’est aussi misérable que nous ? », lui lança-t-elle. Et elle l’envoya apprendre la magie noire afin de se débarrasser de cet oncle et de cette tante tyranniques…
Milarépa fut instruit par un lama expert en la matière. Le garçon brilla d’emblée par sa rigueur et sa soif d’apprendre. En quelques semaines à peine, il maîtrisa un sort mortel par lequel il fit s’écrouler la maison de son oncle et de sa tante. Ces derniers y donnaient à ce moment précis une fête et trente-cinq villageois périrent malheureusement sous les décombres. Néanmoins, par un coup du sort, son oncle et sa tante furent épargnés. Très vite, Milarépa regretta son geste et se mit à réfléchir au dharma, l’enseignement du Bouddha sur la voie de l’éveil. « Je pensais avec une telle force au dharma que j’en oubliais de manger la journée et ne parvenais pas à dormir la nuit. » Il décida alors de partir pour entamer sa quête spirituelle.

Construire et déconstruire
Un lama suggéra à Milarépa de se rendre chez Marpa, un grand maître spirituel tibétain qui avait rapporté d’Inde les enseignements du Bouddha. En entendant cela, un miracle se produisit. « Je fus rempli de bonheur, chaque poil de mon corps vibrait de joie et des larmes de dévotion se mirent à inonder mes yeux », raconta-t-il. Il entreprit donc, sans plus tarder, de rejoindre son gourou. Marpa accepta de le prendre comme disciple, ou plutôt comme serviteur. Car au lieu de lui dispenser une instruction spirituelle, il lui confia jour après jour de lourdes tâches. Il lui demanda d’abord d’utiliser sa magie noire pour punir des pillards qui avaient dévalisé ses disciples. Il le chargea ensuite de construire une tour en pierres. À mi-chemin, Marpa ordonna à Milarépa de la détruire et de tout recommencer à zéro. Ce rituel cruel se répéta trois fois et, dès que Milarépa osait rappeler à son gourou sa promesse de lui enseigner le dharma, il ne recevait en retour qu’injures et corrections.
Un jour, Marpa lui confia la tâche de construire une tour en pierres de neuf étages. Il lui promit que, lorsque cette tour serait terminée, il le prendrait comme disciple. L’échine meurtrie par cette terrible besogne, Milarépa se mit à l’œuvre. Mais il n’eut à nouveau pas de chance. Trois disciples de Marpa s’étaient amusés à faire rouler une grosse pierre jusqu’à l’emplacement de la tour. Comme cette pierre avait précisément la bonne forme, Milarépa décida de l’utiliser comme clé de voûte pour sa tour. Alors qu’il entamait le deuxième étage, Marpa vint le voir. « Je ne t’avais pas autorisé à utiliser mes disciples pour ton ouvrage, lui reprocha-t-il. Ce sont des adeptes, pas des ouvriers. » Il contraignit Milarépa à détruire la tour et à remettre la pierre à l’endroit où les autres disciples l’avaient trouvée. Après que Milarépa, en pleurs, se fut acquitté de cette corvée, Marpa lui intima de déplacer à nouveau cette pierre jusqu’à l’emplacement de la tour, pour la réutiliser comme clé de voûte.

Dévouement inconditionnel
Malgré les nombreuses privations et l’attitude glaciale de son maître, Milarépa continua de lui faire confiance. Il acceptait son sort et exécutait toutes ces tâches apparemment inutiles sans broncher. Il voulait tenir bon, aussi lourdes et misérables que fussent ses conditions. Mais lorsque, durant la construction de la tour, son dos le fit souffrir au point qu’il faillit en mourir de douleur, et après avoir reçu une énième correction verbale et physique de son maître, il fut tellement désespéré qu’il voulut mettre fin à ses jours. La femme de Marpa, Dakmeme, eut pitié de Milarépa et imagina un stratagème. Elle écrivit une lettre à un ancien disciple de Marpa pour lui demander de prendre Milarépa en apprentissage chez lui. Elle signa la lettre du nom de son mari et lui envoya Milarépa. Lorsque Marpa découvrit le tour que venait de lui jouer sa femme, il écrivit également une lettre au disciple en l’invitant à une fête rituelle. Il conclut la lettre en ces termes : « Tu héberges une personne mauvaise qui m’appartient. » Milarépa fut ainsi contraint de regagner la maison de son impitoyable professeur. Toutefois, durant la fête, l’humeur de Marpa changea du tout au tout. Il nomma Milarépa invité d’honneur et lui promit de le prendre comme disciple. Il expliqua alors à l’assemblée son comportement des derniers mois. Il raconta qu’il fut souvent ému par le dévouement inconditionnel de Milarépa dans l’exécution de toutes ces tâches ingrates. S’il l’avait traité d’une manière aussi dure et aussi impitoyable, expliqua-t-il, ce n’était que pour purifier le mauvais karma emmagasiné par Milarépa à la suite de la mort des villageois.

La fin d’un mauvais rêve
La loi du karma est un vrai fil rouge à travers la vie de Milarépa. Selon cette loi, chacun de nos actes du passé, qu’il soit positif ou négatif, finit tôt ou tard par nous revenir comme un boomerang. Le karma négatif de Milarépa, accumulé par sa magie noire et par la mort de ses concitoyens, était si lourd qu’il devait d’abord être expié. Ce n’est qu’après que Milarépa pourrait se consacrer à une vie spirituelle pure. La souffrance qu’il dut endurer en construisant et en détruisant sans fin des tours en pierres ainsi que les invectives et les corrections de son maître furent en quelque sorte les représailles de sa charge karmique. Vu sous cet angle spirituel, le traitement implacable de Marpa était en réalité plein d’amour et de compassion. Il offrit à Milarépa l’occasion de s’acquitter de sa dette karmique, pour pouvoir entamer son voyage spirituel sur des bases saines.
« Bien que j’aie prononcé un déferlement de mots enflammés et injustes, ces mots n’étaient pas ceux d’une personne charnelle, expliqua Marpa. S’inscrivant dans le dharma, ils étaient destinés à casser tout intéressement. C’est ainsi qu’ils ont conduit Milarépa sur le chemin de l’éveil. »
Pour Milarépa, ce fut comme s’il venait de se réveiller d’un mauvais rêve. Les nuages noirs qui avaient si longtemps plané au-dessus de sa vie disparurent. Maintenant que le calvaire était enfin terminé, sa vie commença réellement. Pendant de nombreuses années, Milarépa médita en totale solitude dans les grottes de l’Himalaya, uniquement vêtu d’une robe de coton, ce qui lui valut le nom de Milarépa, “celui qui porte la robe de coton des ascètes”. Ses seuls biens se résumaient à un pot en terre cuite dans lequel il préparait sa soupe aux orties – son unique nourriture. Un jour, alors qu’il déménageait d’une grotte à une autre, il trébucha et son pot se brisa. Milarépa y vit une leçon de détachement et cet événement lui inspira spontanément une chanson. « Ce pot de terre en se brisant devient mon lama, car il m’apprend la précarité. N’est-ce pas surprenant ? » chanta-t-il. Milarépa recevait parfois la visite de chasseurs qui passaient par hasard devant sa grotte. Lorsqu’un chasseur, voyant sa pauvreté et son corps décharné, le qualifia d’homme le plus malheureux sur Terre, il chanta aux chasseurs une chanson énumérant les cinq formes de son bonheur : son coussin de méditation, sa robe de coton, sa ceinture de méditation, son corps discipliné et son esprit équilibré. « Je médite dans les montagnes et consacre ma vie à l’accession de la nature du Bouddha. J’ai renoncé à la nourriture, aux habits et aux paroles, et je vaincrai dans cette vie mes ennemis que sont les épreuves spirituelles. C’est pourquoi il n’y a personne de plus courageux ou de plus noble que moi sur Terre », ajouta-t-il. Lorsque Milarépa fut devenu vieux, un sage religieux, jaloux, élabora un plan pour l’assassiner. Bien que Milarépa eût compris le piège, il décida malgré tout de manger la nourriture empoisonnée que l’homme lui avait apportée. Il tomba gravement malade. Le religieux lui rendit visite et lui demanda, hypocritement, la raison de cette maladie. « L’égoïsme, le plus grand de tous les démons, a causé cette maladie », répondit le yogi. Convaincu que Milarépa ne possédait aucun pouvoir spirituel, le religieux lui demanda de lui transférer cette maladie pour en supporter la souffrance. Mais lorsque Milarépa s’exécuta, le religieux s’écroula de douleur. Il faillit perdre connaissance lorsque Milarépa reprit la maladie. Rongé par le remords, le religieux confessa ses erreurs et implora son pardon. Il promit de suivre désormais le dharma à la lettre. « Je me devais de vivre encore quelque temps, pour pouvoir convertir un pécheur invétéré, dit-il. Mais il n’est désormais plus nécessaire pour ce yogi de rester davantage dans ce monde. »

Avant de mourir, à l’âge de 84 ans, Milarépa légua à ses disciples un dernier enseignement spirituel. « Il existe une règle universelle : agissez de manière à ne jamais avoir honte de vous. Suivez cette règle et vous serez ainsi certains de respecter les préceptes de tous les Bouddhas ayant jamais vécu. »